Je me préparais à flâner en ville, mais j’étais pris par la fatigue du soir dernier
Soudain mon envie surpassa mes peines, et je me voyais précipité vers un coin de beauté
C’est pas facile de se débarrasser de ses chaînes et de rassembler les brins de sa volonté
La brise carressait mon esprit et je me dirigeai décidé sans retour
Ma fatigue n’était plus que débris, et les rayons éclaircissaient mon parcours
Me voilà devant une calme rivière éblouissante sous un splendide ciel ravissant
A Georgetown l’activité est incessante; je m’arrachais de mon entourage pour quelques instants
A quoi penserais-je devant un tel paysage, où plongerais-je mes multiples idées?
Dans la profondeur des eaux riveraines ou dans ce coin de nature et sa particulière beauté?
Malgré cette extase printanière, en dépit des bourgeons et des arbres fleuris
Je me trouvais loin au-dela de la rivière, blotti dans mon Liban Chéri…
5 Avril, 2009 – USA [Balancé en l’air entre Washington et la région de la Baie de San Francisco]
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