Monday, June 21, 2010

Percée dans un ciel d'azur entre deux nuages..

Est-ce vrai que le vin qu'on sirote nous emmène dans un monde dont lui seul est hôte?

Est-ce une coincidence que nos idées trébuchent là ou notre coeur sourit et trotte?

Quel horizon voit-on quand on cache sa tête comme une timide marmotte?

De quel avenir jouit-on quand on ne sait que renouer nos rigides pelotes?



J'étais dans une ville tristement prénommée Erreur du Lac

Un recoin peu apprécié, pourtant la cure de trop de maux cardiaques

Qui a dit que les palais n'ont pas des portes qu'on sous-estime et qu'on claque?

Il n'est pas sage de pleurer en oubliant le dernier mouchoir de son sac



Ce mouchoir, quoique dernier, apaise même mouillé

Et la porte, même claquée, garde bien le secret du palais

La pelote de préjugés bien alignés je nommerais erreur

Le vin qui visite l'antre des idées, arrose bien les parois du douillet coeur..



Gustave Cordahi (20-Juin-2010 -- Balancé entre Cleveland et Washington)

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